Ici, sur le continent nord américain,
plus qu’ailleurs, la commercialisation d’organismes génétiquement
modifiés est monnaie courante. Une réalité inquiétante mais qui semble
être malheureusement un simple début en ce qui concerne ces pratiques
d’apprenti sorcier.
Vous vous êtes sûrement déjà interrogé
sur l’origine de la viande que vous consommez, sur les conditions
d’élevage des animaux, leur alimentation, leurs médications, leur
traitement à l’abattoir,… Mais êtes-vous déjà remonté jusqu’à leur
conception ? La façon dont ils viennent au monde ?
Depuis 2008, les autorités américaines autorisent la production et la distribution de viandes issues d’animaux clonés. Légalisation qui s’est depuis étendue à de nombreux pays tels que la Colombie, le Brésil, L’Argentine, l’Australie, la Chine et le Japon.
Depuis 2008, les autorités américaines autorisent la production et la distribution de viandes issues d’animaux clonés. Légalisation qui s’est depuis étendue à de nombreux pays tels que la Colombie, le Brésil, L’Argentine, l’Australie, la Chine et le Japon.
Ainsi, la démocratisation de
l’insémination artificielle n’aura pas suffit. C’est à présent au péril
de la biodiversité, de la propagation et du développement d’anomalies
chromosomique, de la protection des patrimoines génétiques, de
l’équilibre des écosystèmes et autres risques encore non-étudiés ou même
évalués, que les gouvernements acceptent et supportent de telles
pratiques.
Contre cette pression des lobbies,
l’Europe semble résister. Pourtant l’échec des négociations entre la
commission et le parlement européen laisse la porte ouverte aux
importations non contrôlées et non traçables des pays ayant autorisés le
clonage. De cette manière, aujourd’hui, plus de 400 000 tonnes de
viandes importées méprisent l’opinion publique, les problèmes d’éthique
et de bien-être animal associés au clonage.
Cette article est inspiré d’un reportage diffusé sur Canal + il y a quelques jours.
Et vous, que pensez-vous du clonage ?
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